Constituée en 1992, à l'initiative de réalisateurs investis dans l'audiovisuel régional depuis la fin des années 80, l'association Riquita a pour but de développer des projets audiovisuels.
> Riquita produit et diffuse des films documentaires et des reportages sur de nombreux thèmes liés à l’expression sociale. Ces réalisations ont obtenu une dizaine de prix dans des festivals français et internationaux.
> Riquita réalise des captations de spectacle et de conférence. Notre équipe prend également en charge la réalisation de films pour des partenaires variés. L'association encadre des ateliers de réalisation audiovisuelle, photographique et multimédia.
> L'ensemble de nos productions est distribué dans les réseaux habituels de la diffusion (chaînes câblées, chaînes locales et nationales, festivals nationaux et internationaux), ainsi que dans les secteurs spécialisés (médiathèques, centres de formation aux métiers socio-culturels).
Reportage audio - Agathe DOISY. "Radio Pacot Lambersart" juillet 2014.
Archives de presse - Les films de Riquita
"Des proverbes et expressions populaires dans toutes les langues. Mais plus qu'un simple atelier, les proverbes sont aussi un beau vecteur de rapprochement entre les peuples et les cultures". Consultez l'article - S.L. Journal "LA VOIX DU NORD" 10 mai 2014.
"Les héroïnes du film "femmes au fil du temps" ont accepté de se livrer face caméra. Chez elles, les femmes retracent leurs parcours... Trois générations. Sept trajectoires différentes. Il n'y a pas que les spécialistes qui peuvent s'exprimer sur un sujet. Il faut aller à la base de la société, car il y a de vraie richesse de réflexion. Ces femmes sont de vraies combattantes du quotidien. Il fallait qu'on les amène à parler, (...) C'est de la citoyenneté!" rappelle Dominique Deparis". Consultez l'article - Joanne Profeta. Journal "NORD ECLAIR" 13 mars 2011.
"Mémoire d'Histoire sur les pas d'Eugénie. L'étoile jaune, elle ne voulait pas la porter. Dégourdie et facétieuse, Eugénie, petite fille déportée à Auschwitz, a construit sa vie sur une volonté farouche de témoigner des atrocités de l'Histoire. A 83 ans, cette Wazemmoise est à l'affiche du film-documentaire "La dérive". Consultez l'article - Laure MONIEZ. Journal "NORD ECLAIR" 24 Juin 2008.
"Les héroïnes du film "femmes au fil du temps" ont accepté de se livrer face caméra. Chez elles, les femmes retracent leurs parcours... Trois générations. Sept trajectoires différentes. Il n'y a pas que les spécialistes qui peuvent s'exprimer sur un sujet. Il faut aller à la base de la société, car il y a de vraie richesse de réflexion. Ces femmes sont de vraies combattantes du quotidien. Il fallait qu'on les amène à parler, (...) C'est de la citoyenneté!" rappelle Dominique Deparis". Consultez l'article - Joanne Profeta. Journal "NORD ECLAIR" 13 mars 2011.
"Mémoire d'Histoire sur les pas d'Eugénie. L'étoile jaune, elle ne voulait pas la porter. Dégourdie et facétieuse, Eugénie, petite fille déportée à Auschwitz, a construit sa vie sur une volonté farouche de témoigner des atrocités de l'Histoire. A 83 ans, cette Wazemmoise est à l'affiche du film-documentaire "La dérive". Consultez l'article - Laure MONIEZ. Journal "NORD ECLAIR" 24 Juin 2008.
“Mon wazemmes à moi. Ils étaient enfants ou ados dans les années 50. Ils ont vu leur quartier évoluer au fil du temps. Sept Wazemmois ont livré leurs souvenirs à travers un documentaire de 52 minutes "Wazemmes avant tout" tourné par Riquita. Une trace indispensable pour la mémoire de ce quartier".
Consultez l'article - Laure MONIEZ. Journal "NORD ECLAIR" 19 Avril 2008.
“RIQUITA FAIT SON CINÉMA”
“Fin 1994, on a pu voir leur dernière réalisation, un 52 minutes intitulé “Une vie de chacal”. Description sans complaisance des quartiers de Lille Sud, mais extrêmement proche des gens. Exigence du documentaire oblige”. - Philippe ALLIENE. Journal “AUTREMENT DIT” 3 février 1995.
“Les voleurs de poules, un film réellement dérangeant. Du quotidien en direct, sans musique racoleuse, mais avec des interviews savoureuses, sous l’oeil lucide des réalisateurs que l’on n’entend pas du tout s’exprimer tout au long du film. Le public en apprend d’autant plus sur la vie quotidienne de ce camp de nomades”. - Norbert CLEMENT. Journal “LUNDI” 7 décembre 1992.
“Le très percutant Maboul du quartier, trace le portrait de Bouzid, un portrait vérité où se mêlent homosexualité, famille, immigration, prison et sourire. Electrochoc superbe dont la justesse de ton, la franche pudeur et la grande maîtrise de la réalisation en fit la révélation du Festival de l’Acharnière 1991 de Lille”. - Philippe DEPREZ. Magazine “CINERGIE” Avril 1991.
“10, impasse Saint-Louis est un film qui demande à chaque spectateur une réflexion. On n’y impose pas un discours. Chacun peut le prendre comme il veut, avec sa sensibilité. C’est un film ouvert pour le public. C’est un type de cinéma et il y a là une grande tendresse pour les gens qui sont filmés, un amour et un respect”. - Philippe DEPREZ. Magazine “CINERGIE” Juillet 1990.
Archives de presse - La démarche de Riquita
"QUATORZE HEURES DE TOURNAGE PLUS TARD..."
"L'objectif était de réaliser une fiction et de mixer des publics différents, quelle que soit leur autonomie. Ils se sont exprimés avec leurs mots, j'ai travaillé à partir de leurs envies", explique le réalisateur de l'association Riquita. Djamal Ammari raconte avec modestie ce projet collectif, préférant laisser la parole aux acteurs, ceux qui l'ont peu dans la société, une philosophie de l'association de réaliasations audiovisuelles. L'artiste préfère les images aux mots. Celles qui font éclore une richesse humaine insoupçonnée. Comme cette patiente atteinte de la maladie d'Alzheimer qui, dans le film, tient aisément une conversation."
Consultez l'article - “L'Indépendant du Pas-de-Calais” N°40 - 4 octobre 2013.
“LA MEMOIRE PREND LA PAROLE ”.
"L'objectif était de réaliser une fiction et de mixer des publics différents, quelle que soit leur autonomie. Ils se sont exprimés avec leurs mots, j'ai travaillé à partir de leurs envies", explique le réalisateur de l'association Riquita. Djamal Ammari raconte avec modestie ce projet collectif, préférant laisser la parole aux acteurs, ceux qui l'ont peu dans la société, une philosophie de l'association de réaliasations audiovisuelles. L'artiste préfère les images aux mots. Celles qui font éclore une richesse humaine insoupçonnée. Comme cette patiente atteinte de la maladie d'Alzheimer qui, dans le film, tient aisément une conversation."
Consultez l'article - “L'Indépendant du Pas-de-Calais” N°40 - 4 octobre 2013.
“LA MEMOIRE PREND LA PAROLE ”.
“La maison de quartier de Wazemmes a développé un projet singulier en partenariat avec l'association Riquita. L'idée est de partir des souvenirs personnels d'habitants et de les inscrire dans la mémoire collective du quartier, voire du pays ou même de la planète (...) Riquita, association créée en 1992 par des réalisateurs impliqués dans l'audiovisuel régional. Leur credo : produire et diffuser des documentaires et des reportages sur les thèmes liés à l'exclusion sociale. "Nous avons souhaité donner la parole à celles et ceux que l'on voit peu ou pas du tout, remarque Dominique Deparis, en partant du principe que chacun a quelque chose d'interéssant à raconter. Et que ce partage d'une richesse personnelle et culturelle peut aider à tisser des liens entre différentes populations”.
Consultez l'article - Valérie PFAHL . “LILLE MAGAZINE” Septembre 2008.
“À PROPOS DE RIQUITA, QUELQUES REFLEXIONS”.
“Des jeunes qui ont appris à faire du cinéma, qui y ont pris goût et puis qui, par une combinaison de ténacité, de volonté et de chance, ont réussi à forger quatre films et un style (...) Les techniques du cinéma sont utilisées pour créer, non pas nécessairement une identification avec les personnages du film, mais un lieu d’écoute et d’observation qui mélange lien unitaire et distance ironique (...) Il y a dans l’oeil et le montage de ces jeunes gens une qualité qui est quasiment inexistante ailleurs dans le documentaire - l’ironie. C’est une ironie teintée par des moments de colère, par une volonté de frapper et de dénoncer (...) Il y a un ton tout à fait particulier, fait à la fois de dérision et d’intériorité, dégagé par l’ensemble de ces films (...) L’originalité rafraîchissante de ce regard, de cette énergie, arrive comme une claque, surtout si on la mesure avec les grands courants actuels du documentaire social”. - Michael HOARE. “LA REVUE DOCUMENTAIRE” Été-automne 1996.
“LEUR CINEMA, C’EST LA VIE DE TOUS LES JOURS”.
“Rassurez-vous, ce n’est pas du voyeurisme, la caméra n’est pas cachée! Elle se balade en plein jour, dans les marchés, les cours d’immeubles, les terrains vagues (...) Leur objectif : faire partager des tranches de vie pour balayer les idées reçues et encourager la solidarité. On appelle ça de la vidéo sociale (...) Le regard est personnel et puise dans le quotidien de la cité tout ce qui est susceptible de toucher et d’intéresser les habitants. Les problèmes, les petites misères, les bonheurs des uns et des autres sont filmés à l’état brut ”. - Olivier PIGHETTI. “FEMME ACTUELLE” Mars 1996.
“VIDÉO AU POING ET DANS LA RUE”.
“Riquita, un collectif de jeunes réalisateurs (...) Depuis 1989, ils tournent en auto-production des “films d’urgence” sur le quart-monde, sur un “maboul” de quartier, sur des “voleurs de poules”. D’âpres tranches de vie qui se donnent à voir parfois hors de leurs quartiers, sur une chaîne câblée locale ou sur la RTBF. Leur dernier film, "Une vie de chacal", fut réalisé après les incidents de 1993, dans la cité des Biscottes. Sa projection mouvementée l’an dernier dans le quartier de Lille Sud où il a été tourné, est l’illustration de ce que cherche à faire Riquita”. - Annick PEIGNE-CIULY. “LIBÉRATION” 11 novembre 1995.